Pendant treize ans, je dirige à Bruxelles, deux compagnies : une compagnie de spectacles pour les enfants et une compagnie de théâtre-gestuel et de performances artistiques In-Situ. J’ai également dirigé des spectacles en tant que metteur en scène.
Pendant un an ma compagnie a obtenu un lieu à Bruxelles. Un espace « Precare » pour travailler autour de préoccupations sur le mémoire, la trace ; pendant un an nous y avons donc vécu des tranches de vies, perçu des sensations. Nous avons collecté des histoires qui nous ont permis, peu à peu de construire cet objet pluriel qui mêle à la fois le théâtre gestuel, la photographie et la vidéo. L’objectif de cette expérimentation était de donner à voir des portraits inspirés de l’imaginaire que nous renvoyaient les lieux dans lesquels nous étions logés.
S.E.C.R.E.T.
(spectacle / vidéos inspirées des lieux laissés vides dans la ville) – 2011
Cadres, portes, placards le S.E.C.R.E.T se décline sous formes de portraits où les micros-mouvements s’échappent du corps pour traduire ce qui nous dépasse : l’ineffable.
Conception et interprétation : Magali REVEST et Bart Walter
Vidéo : La jeunesse Desemparée
Les Yeux du Monde
(spectacle pour deux interprètes et une centaines de vêtements suspendus)
Les spectacles Les Yeux du Monde interroge : Et si nous regardions le monde comme si c’était la première fois ?
Spectacle/installation pour deux interprètes et une centaine de costumes suspendus.
Partis sur les routes d'Europe avec appareils photographiques et des costumes pour construire au fur et à mesure du trajet la dramaturgie de cette fable migratoire, nous avons improvisé à partir des vêtements suspendus au-dessus de nos têtes comme autant de mémoires et d’enveloppes de vies rencontrées, passées, présentes et à venir.
Ce spectacle atypique fut joué dans des jardins, sur des places, sur la plage. Il a circulé dans de nombreux pays d’Europe à la rencontre d’un public attentif et curieux à cette dramaturgie libre teintée de nostalgie douce et « félinienne »
L’être Mangé
L’Etre Mangé est un spectacle pour 6 interprètes et une table. Une idée originale, que nous avons développé au sein de notre lieu le NEPOMUK.
Une famille attablée, n’a plus qu’un radis à se mettre sous la dent.
Le concept de ce spectacle est de partir de l’humain pour aller vers une forme déshumanisée. L’humanité devient alors l’être mangé.
L’être Mangé est structuré en séquences dont se dégagent deux parties : La famille et Abstraction.
Des éléments vidéos font partie du spectacle venant appuyer le caractère des personnages ou comme éléments pouvant ouvrir ou refermer l’espace visuel du spectateur.
Un spectacle de théâtre gestuel et burlesques qui a été proposé au festival au Carré de Mons en Belgique. Mélange de films d’animation, de dessins et de surréalisme.
THIS APPEARING LIFE
Un spectacle in-situ sans paroles pour deux comédiens et un musicien.
`55 minutes.
Une collaboration entre la compagnie bruxelloise ‘Kokliko Theater’ et ‘de Zeepcompagnie’ de Gand.
Filip Vandemeulebroecke: Stanislav et Comédien 1
Bart Walter Janosh, Comédien 2, et le gardien de prison
Dieter Van Obberghen: Le musicien et le gardien de prison
Mise en scène : Magali REVEST
Introduction
Deux hommes vivent en fusion totale, ils n'ont même pas besoin de mots pour se comprendre. La vie est simple et bien ordonnée. Tout semble parfait. Jusqu'à ce que l'un des deux disparaisse...
Le spectacle est une ode à la vie à deux. A l'acte de partager intimement la vie de l'autre. Et en même temps, il met en scène l'idée effroyable mais inévitable : que fera-t-on le jour où cet autre ne sera plus là?
PEPLUM
La pièce PEPLUM adaptée du roman éponyme d’Amélie Nothomb écrit en 1996 propose un voyage dans le temps. Elle pose des questions essentielles sur notre futur commun en utilisant un humour acide qui révèle sa belgitude.
Nous sommes au 26ème siècle, tous les sujets majeurs contemporains sont passés en revue avec cynisme et acuité.
Peplum nous parle de nous différemment grâce à la distance offerte par ce futur caricatural. Ce spectacle a été reçu et présenté au centre culturel de Bruxelles Nord.
Il a été repris en lecture dans de petits lieux à Bruxelles.
Adaptation et interprétation : Gipé Wallemacq
Interprète : Annick Cornette
Mise en scène et costumes : Magali REVEST
Lumières : Martin Delval
Images projetées : Magali REVEST
La Nuit juste avant les forêts – Bernard Marie Koltès
Un seul en scène avec Nicolas Revest, présenté dans plusieurs théâtre à Lyon et à St Etienne
L'histoire
Il s'agit d'une situation ordinaire : Un homme nous aborde dans la rue. Il débite des paroles auxquelles nous ne prêtons tout d'abord aucune attention. Nous pensons : « ça ne va pas durer il va se lasser, aller voir quelqu'un d'autre, partir ». Mais ça ne se passe pas comme ça. Nous avons beau l'ignorer, il reste. Nous sentons peu à peu son discours nous envahir. Il cherche à nous embarquer avec lui dans son histoire. Finalement, nous sentons que ses mots sont le dernier lien possible avec nous. Rompre ce flux de paroles, serait détruire toute possibilité de rencontre...
Notes de l'interprète
J'ai entrepris ce voyage seul face à l'autre, face au public, face à son désir et à tout ce qui doit être dit pour soi, pour l'autre et dans l'urgence. Dans une ultime révolte, peut-être avant de renaître ou de mourir.
J'aime le rôle de l'acteur à cet endroit qui définit bien le théâtre : l'illusion d’une réalité qui nous apparaît encore plus terrible que celle qui nous entoure : Cet homme y oppose la beauté abrupte de son regard et de son amour. Ce serait comme un voyage à travers « les temps » . Ou un périple de l'homme jusqu'à la ville, lorsqu'il se retrouve dans le miroir de l'eau, la nuit et cherche le chemin qui le mènera jusqu’à la forêt, au-delà des cimes.
Notes de Mise en Scène
La sublimation était le meilleur moyen de valoriser le texte de Koltès. Nous avons choisi d'en faire un personnage sorti d'un imaginaire dans lequel chaque spectateur peut s'identifier. Ainsi, en sublimant la solitude de cet être habité par l'amour de l'autre, nous pouvions mettre en évidence la cruauté de la violence envers ce que l'on ne connaît pas ou qui est différent de nous.
La lumière détermine les espaces sur scène. L'acteur les traverse comme le flot incessant de paroles qui l'habitent. La terre symbole de naissance et de mort, matière organique soutient le propos pour offrir au corps de l'acteur la chair essentielle à ce jaillissement poétique
Mise en jeu et en corps : Magali REVEST
S.E.C.R.E.T.
(spectacle / vidéos inspirées des lieux laissés vides dans la ville) – 2011
Cadres, portes, placards le S.E.C.R.E.T se décline sous formes de portraits où les micros-mouvements s’échappent du corps pour traduire ce qui nous dépasse : l’ineffable.
Conception et interprétation : Magali REVEST et Bart Walter
Vidéo : La jeunesse Desemparée
Les Yeux du Monde
(spectacle pour deux interprètes et une centaines de vêtements suspendus)
Les spectacles Les Yeux du Monde interroge : Et si nous regardions le monde comme si c’était la première fois ?
Spectacle/installation pour deux interprètes et une centaine de costumes suspendus.
Partis sur les routes d'Europe avec appareils photographiques et des costumes pour construire au fur et à mesure du trajet la dramaturgie de cette fable migratoire, nous avons improvisé à partir des vêtements suspendus au-dessus de nos têtes comme autant de mémoires et d’enveloppes de vies rencontrées, passées, présentes et à venir.
Ce spectacle atypique fut joué dans des jardins, sur des places, sur la plage. Il a circulé dans de nombreux pays d’Europe à la rencontre d’un public attentif et curieux à cette dramaturgie libre teintée de nostalgie douce et « félinienne »
L’être Mangé
L’Etre Mangé est un spectacle pour 6 interprètes et une table. Une idée originale, que nous avons développé au sein de notre lieu le NEPOMUK.
Une famille attablée, n’a plus qu’un radis à se mettre sous la dent.
Le concept de ce spectacle est de partir de l’humain pour aller vers une forme déshumanisée. L’humanité devient alors l’être mangé.
L’être Mangé est structuré en séquences dont se dégagent deux parties : La famille et Abstraction.
Des éléments vidéos font partie du spectacle venant appuyer le caractère des personnages ou comme éléments pouvant ouvrir ou refermer l’espace visuel du spectateur.
Un spectacle de théâtre gestuel et burlesques qui a été proposé au festival au Carré de Mons en Belgique. Mélange de films d’animation, de dessins et de surréalisme.
THIS APPEARING LIFE
Un spectacle in-situ sans paroles pour deux comédiens et un musicien.
`55 minutes.
Une collaboration entre la compagnie bruxelloise ‘Kokliko Theater’ et ‘de Zeepcompagnie’ de Gand.
Filip Vandemeulebroecke: Stanislav et Comédien 1
Bart Walter Janosh, Comédien 2, et le gardien de prison
Dieter Van Obberghen: Le musicien et le gardien de prison
Mise en scène : Magali REVEST
Introduction
Deux hommes vivent en fusion totale, ils n'ont même pas besoin de mots pour se comprendre. La vie est simple et bien ordonnée. Tout semble parfait. Jusqu'à ce que l'un des deux disparaisse...
Le spectacle est une ode à la vie à deux. A l'acte de partager intimement la vie de l'autre. Et en même temps, il met en scène l'idée effroyable mais inévitable : que fera-t-on le jour où cet autre ne sera plus là?
PEPLUM
La pièce PEPLUM adaptée du roman éponyme d’Amélie Nothomb écrit en 1996 propose un voyage dans le temps. Elle pose des questions essentielles sur notre futur commun en utilisant un humour acide qui révèle sa belgitude.
Nous sommes au 26ème siècle, tous les sujets majeurs contemporains sont passés en revue avec cynisme et acuité.
Peplum nous parle de nous différemment grâce à la distance offerte par ce futur caricatural. Ce spectacle a été reçu et présenté au centre culturel de Bruxelles Nord.
Il a été repris en lecture dans de petits lieux à Bruxelles.
Adaptation et interprétation : Gipé Wallemacq
Interprète : Annick Cornette
Mise en scène et costumes : Magali REVEST
Lumières : Martin Delval
Images projetées : Magali REVEST
La Nuit juste avant les forêts – Bernard Marie Koltès
Un seul en scène avec Nicolas Revest, présenté dans plusieurs théâtre à Lyon et à St Etienne
L'histoire
Il s'agit d'une situation ordinaire : Un homme nous aborde dans la rue. Il débite des paroles auxquelles nous ne prêtons tout d'abord aucune attention. Nous pensons : « ça ne va pas durer il va se lasser, aller voir quelqu'un d'autre, partir ». Mais ça ne se passe pas comme ça. Nous avons beau l'ignorer, il reste. Nous sentons peu à peu son discours nous envahir. Il cherche à nous embarquer avec lui dans son histoire. Finalement, nous sentons que ses mots sont le dernier lien possible avec nous. Rompre ce flux de paroles, serait détruire toute possibilité de rencontre...
Notes de l'interprète
J'ai entrepris ce voyage seul face à l'autre, face au public, face à son désir et à tout ce qui doit être dit pour soi, pour l'autre et dans l'urgence. Dans une ultime révolte, peut-être avant de renaître ou de mourir.
J'aime le rôle de l'acteur à cet endroit qui définit bien le théâtre : l'illusion d’une réalité qui nous apparaît encore plus terrible que celle qui nous entoure : Cet homme y oppose la beauté abrupte de son regard et de son amour. Ce serait comme un voyage à travers « les temps » . Ou un périple de l'homme jusqu'à la ville, lorsqu'il se retrouve dans le miroir de l'eau, la nuit et cherche le chemin qui le mènera jusqu’à la forêt, au-delà des cimes.
Notes de Mise en Scène
La sublimation était le meilleur moyen de valoriser le texte de Koltès. Nous avons choisi d'en faire un personnage sorti d'un imaginaire dans lequel chaque spectateur peut s'identifier. Ainsi, en sublimant la solitude de cet être habité par l'amour de l'autre, nous pouvions mettre en évidence la cruauté de la violence envers ce que l'on ne connaît pas ou qui est différent de nous.
La lumière détermine les espaces sur scène. L'acteur les traverse comme le flot incessant de paroles qui l'habitent. La terre symbole de naissance et de mort, matière organique soutient le propos pour offrir au corps de l'acteur la chair essentielle à ce jaillissement poétique
Mise en jeu et en corps : Magali REVEST